La "taxe à l'essieu" est une forme de taxation appliquée aux véhicules routiers en fonction du nombre d'essieux qu'ils possèdent. Cette taxe vise principalement les poids lourds et les camions qui utilisent les routes et les infrastructures routières, afin de contribuer au financement de l'entretien et de la maintenance de ces infrastructures.
Le montant de la taxe à l'essieu est généralement calculé en fonction du poids total du véhicule et du nombre d'essieux qu'il possède. Les véhicules plus lourds ou dotés de plus d'essieux sont généralement soumis à des tarifs plus élevés, car ils exercent une pression plus importante sur la chaussée, ce qui peut accélérer l'usure des routes.
Cette taxe peut varier d'un pays à l'autre et est souvent perçue au moyen d'un système de vignettes ou de dispositifs de télépéage installés sur les véhicules. Les recettes provenant de la taxe à l'essieu sont ensuite utilisées pour financer l'entretien des routes, la construction de nouvelles infrastructures routières et d'autres projets liés au transport et à la mobilité.
L'objectif de la taxe à l'essieu est de garantir que les utilisateurs des routes contribuent équitablement aux coûts associés à l'entretien des infrastructures, plutôt que de faire reposer l'ensemble de la charge financière sur les contribuables en général. Cela permet également de promouvoir une utilisation plus efficace et durable des routes en encourageant les opérateurs de véhicules lourds à adopter des pratiques de transport plus efficaces sur le plan énergétique et moins dommageables pour les routes.